問題詳情

Le voyage de Daniel Eyssette.Quand je vivrais aussi longtemps que mon oncle Baptiste, lequel doit être à cette heure aussi vieux qu’un vieux baobabde l’Afrique centrale, jamais je n’oublierai mon premier voyage à Paris en wagon de troisième classe.C’était dans les derniers jours de février ; il faisait encore très froid. Au-dehors, un ciel gris, le vent, le grésil, lescollines chauves, des prairies inondées, de longues rangées de vignes mortes ; au-dedans, des matelots ivres quichantaient, des gros paysans qui dormaient la bouche ouverte comme des poissons morts, de petites vieilles avec leurscabas, des enfants, des puces, des nourrices, tout l’attirail du wagon des pauvres avec son odeur de pipe, d’eau-de-vie, desaucisse à l’ail et de paille moisie. Je crois y être encore.En partant, je m’étais installé dans un coin, près de la fenêtre, pour voir le ciel ; mais à deux lieues de chez nous, uninfirmier militaire me prit ma place, sous prétexte d’être en face de sa femme, et voilà le Petit Chose, trop timide pouroser se plaindre, condamné à faire deux cents lieues entre ce gros vilain homme qui sentait la graine de lin et un grandtambour-major de Champenoise qui tout le temps, ronfla sur son épaule.
71 Quel est le surnom du narrateur ?
(A)Daniel.
(B)Le Petit Chose.
(C)Champenoise.
(D)Baptiste.

參考答案

答案:B
難度:適中0.5
統計:A(0),B(0),C(0),D(0),E(0)

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